argent

autre orthographe

« Galette » est un mot d’argot parisien pour parler de l’argent. Moins courant que « caillasse » ou « moula », il revient toutefois dans certains morceaux et dans la street pour désigner le gain rapide. Le mot donne une image concrète, presque matérielle, de l’argent en pile. Il est souvent utilisé dans les sons qui parlent de hustle ou de réussite au quartier.

Il fait de la galette en indé, ça paie.

autre orthographe

« Caillasse » désigne l’argent, souvent en grande quantité. C’est un mot utilisé dans le rap parisien dès les années 2000 et revenu fort ces dernières années dans la trap et la drill. Caillasse évoque l’abondance, la réussite rapide, mais aussi les activités qui génèrent du cash. Dans la street, c’est une manière plus crue de dire « oseille » ou « moula ». Le mot porte une énergie matérielle brutale.

Il fait rentrer de la caillasse à chaque session.

quichta autre orthographe

« Kichta » signifie l’argent, la somme de billets, souvent en cash. Très répandu chez les rappeurs de Paris et du Sud, le mot évoque une image physique de l’argent empaqueté. C’est un mot pratique pour parler du produit d’une combine, d’un concert, d’un deal ou d’un travail bien payé. Dans la street, kichta rime avec réussite immédiate et mouvements rapides de monnaie, loin des systèmes bancaires classiques.

Il a récupéré la kichta et il s’est fait discret.

autre orthographe

« Oseille » désigne l’argent, mais avec une coloration beaucoup plus vieille école, très banlieue française et très rap 90s–2000. Le mot continue pourtant d’être employé aujourd’hui, notamment dans les quartiers et dans les productions rap qui rendent hommage à l’argot traditionnel. Il évoque autant la galère pour en gagner que la fierté quand on en empoche. C’est un des mots de la street qui n’a jamais disparu.

On fait ça pour l’oseille, pas pour la gloire.

mouuulla, mula, argent, cash, oseille, liasse, maille, bénéf, le papier, papel, bif, moulaga autre orthographe

« Moula » signifie l’argent, la thune, la richesse, dans un sens très street. Le mot est populaire dans le rap et sur TikTok, souvent associé à la réussite matérielle rapide. Il évoque autant les billets que l’énergie de hustle, la débrouille quotidienne. C’est un terme chargé d’ambition, utilisé pour motiver, fanfaronner ou décrire un quotidien centré sur la recherche d’oseille.

Faut faire de la moula cette année, y’a pas d’autre plan.

mouuulla, mula, argent, cash, oseille, liasse, maille, bénéf, le papier, papel, bif, moulaga autre orthographe

Terme provenant du slang (argot) américain.
Ce terme existe depuis le tout début des années 2000 et a toujours et uniquement désigner l'argent, et seulement l'argent. Non sa provenance, non s'il a été acquis de manière licite ou illicite.
On pourrait le traduire par l'oseille en français par exemple.

Le terme est devenu populaire depuis la chanson "Bitch Better Have My Money" de Rihanna en 2015.
Dans son introduction elle dit : "yayo, moula-la-la"

En slang américain: "yayo" désigne directement la cocaïne, et ce terme est déjà présent dans des films comme "Scarface", mais il est mal orthographié.
Sa véritable orthographe d'origine est : "llello" pour les non-amateurs, car lorsqu'on parle d'avoir abusé de la cocaïne, on dit: "getting lleyed".

Donc tous ces petits rappeurs malins qui utilisent "moula" et autres dérivés pour parler de haschich sont à côté de la plaque totale, et n'ont aucune culture de l'univers du hip-hop et de la rue.
Votre crédibilité vous l'avez auprès de petits de 12 ans, mais les anciens, nous on sait que vous êtes des impostures.
Y'en a même un qui se dénomme lui-même Heuss l'enfoiré, qui détient le record de prononciations de ce terme à toutes les sauces, mais aucune ne fait le lien avec la définition d'origine. Champion l'artiste, j'ai envie de dire.
Mais on ne lui en voudra pas car son vocabulaire est limité à 30 mots maximums, raison pour laquelle pas un couplet de ses chansons ne peut exclure ce terme, qui a lui seul représente 3-4% de sa richesse intellectuelle.
Mais il va lui falloir, et je crois de très nombreuses séances de reprogrammation neurologique pour qu'il en retienne au final moula = argent ... et rien d'autre, au risque de le décevoir j'imagine, c'est tout son monde qui va s'écrouler ce jour là.

Par contre, je tiens quand même à souligner qu'un rappeur francophone, et non français, lui est le seul à l'utiliser exactement dans son contexte d'origine, bizarrement c'est aussi l'un des moins arrogants.
Vous avez pas deviné qui sait ?
...
Bon allez c'est Damso !
Certes il fait partie de mon top 3, mais j'ai beau avoir retourné tous ces textes. Et lui je lui attribue la légion d'honneur de la street cred (d'autres la méritent aussi), mais ne partons pas hors-sujet.
On parle de "moula", et c'est le seul qui l'a toujours utilisé à bon escient, et non le balancer à toutes les sauces pour faire genre "hey les gars, on est ensemble" ... T'as capté ? C'est carré maintenant ?
Maintenant que la définition, je viens de vous l'accoucher ici, plus d'excuses à l'avenir pour les suivants qui voudront le placer dans chaque couplet, ça sera un fireshot de ma part désormais.
Bon par contre, le temps c'est de la moula, donc je retourne au charbon rattraper ce que j'aurais pu me faire pendant que je vous ai instruit.

Utiliser correctement :
- "Ici bas, je ne fais que moula-la-la-la" - DAMSO
- "Tout c'que j'veux c'est faire d'la moula, moula, c'est faire d'la moula, moula" - GRADUR
- "Oulala, Bamboula va faire de la mula. Oulala" - BOOBA

Double entendre:
- "J'ai NI au bout du fil, il vient quand même a des parlus alors que j'ai trop d'moula" - MHD

Mauvaise utilisation :
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