emprunt arabe

Le tag « emprunt arabe » renvoie aux mots de la street française dont l’origine plonge dans l’arabe dialectal ou littéraire, souvent passés par les communautés maghrébines et popularisés dans les quartiers, la musique urbaine et les réseaux. Ces termes ont glissé dans le langage courant grâce aux échanges culturels, aux migrations et au poids du rap, formant un vocabulaire hybride mêlant racines arabes, verlan et argot local. Ils servent à exprimer respect, insulte, humour, quotidien, ou émotions, et montrent comment la langue se mélange pour créer des expressions authentiques et puissantes.

keh, keh , kehlousha, kahba autre orthographe

Terme vulgaire emprunté à l’arabe dialectal (خِبْة /khība/ ou خَـبَة selon dialecte) signifiant à l’origine « femme qui se prostitue », puis utilisé en argot français comme insulte très péjorative envers une femme vue comme vulgaire ou « facile ». Exemple : « Arrête de parler à cette kehba ». Le mot est fortement marqué, à usage offensif, et relève du registre familier et insultant.

« Ferme-ta, oueld el kehba ! »