Les définitions rajoutées par streetcreder

bolosse autre orthographe

« Boloss » désigne quelqu’un de naïf, faible, facile à duper ou à ridiculiser. Le mot, popularisé par les lycées, les quartiers et Internet, est devenu une insulte soft mais très courante. Un boloss c’est la personne qui se fait avoir, qui manque de street cred, qui ne comprend pas les codes. C’est aussi un terme utilisé en humour pour chambrer un ami.

T’es un boloss frère, pourquoi t’as dit oui ?

autre orthographe

« Zévré » qualifie une personne ou une situation complètement instable, imprévisible, prête à basculer à tout moment. Le mot est utilisé dans la street pour parler d’un individu nerveux, trop excité, capable de partir en vrille sans prévenir. Il peut aussi désigner une ambiance électrique où les tensions sont palpables. C’est un terme qui transmet l’idée d’une énergie brute et incontrôlable.

Fais gaffe à lui ce soir, il est trop zévré.

mouuulla, mula, argent, cash, oseille, liasse, maille, bénéf, le papier, papel, bif, moulaga, moulaa autre orthographe

« Moula » signifie l’argent, la thune, la richesse, dans un sens très street. Le mot est populaire dans le rap et sur TikTok, souvent associé à la réussite matérielle rapide. Il évoque autant les billets que l’énergie de hustle, la débrouille quotidienne. C’est un terme chargé d’ambition, utilisé pour motiver, fanfaronner ou décrire un quotidien centré sur la recherche d’oseille.

Faut faire de la moula cette année, y’a pas d’autre plan.

Véhicules, gov' autre orthographe

« Gova » c’est la voiture, la caisse, la bagnole — mais version street. Le mot est devenu très présent dans les musiques urbaines, où la voiture symbolise la liberté, le niveau social, la mobilité ou les virées entre potes. Dire gova donne une couleur beaucoup plus banlieusarde à la conversation, une proximité avec les codes du terrain et avec la culture auto sous-cité.

Monte dans la gova, on file au centre.

meskine autre orthographe

« Miskine » exprime une compassion teintée de moquerie, selon le contexte. Le mot vient de l’arabe et signifie « pauvre ». Dans la rue comme sur les réseaux, il peut être sincère — on plaint quelqu’un — ou ironique, presque un roast gentil. C’est un mot à double sens, utilisé aussi bien pour compatir à un malheur que pour commenter une scène ridicule ou malchanceuse.

Miskine, il a glissé devant tout le monde.

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