- nwar nwarrrrrrrrr, nwarrrrrrrrr !, Nwaaaaaaar, NWWWWWWWWAR, noir autre orthographe
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« Nwar » sert à dire qu’un truc est suspect, bizarre, pas net. Dans la street, c’est utilisé quand une situation manque de transparence ou quand quelqu’un agit de manière chelou. Le mot peut aussi vouloir dire « sombre » dans un mood plus psychologique. Il se glisse aussi bien dans les discussions sérieuses que dans l’humour noir partagé entre potes.
Toute cette histoire est nwar, j’préfère pas me mêler.
streetcreder
Les définitions rajoutées par streetcreder
- sosse soce, soss, sauce autre orthographe
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« Sauce » parle du style, du goût, du drip : c’est l’énergie qu’on dégage à travers sa tenue, son attitude ou sa manière de marcher. Dans la street, avoir la sauce c’est être dans le flow, avoir la signature qui rend unique. Le mot est lié à l’esthétique urbaine, à la mode, à la confiance. Certains disent même que la sauce, ça ne s’achète pas : ça se respire.
Elle a trop la sauce aujourd’hui, j'sais pas ce qu’il se passe.
- dz d-z autre orthographe
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« DZ » est un terme pour désigner quelqu’un d’origine algérienne (du code pays DZ). Dans la street, il est utilisé avec affection, fierté ou camaraderie, notamment dans les zones où la culture maghrébine est très présente. C’est autant un marqueur identitaire qu’un clin d'œil. Il sert aussi à parler de la diaspora, de la musique raï, des habitudes culturelles ou de la mentalité associée.
Lui c’est un vrai DZ, toujours carré.
- faya fire autre orthographe
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« Faya » (inspiré de « fire » en anglais) signifie que quelque chose est chaud, incroyable, puissant. Que ce soit une prod, une tenue, une soirée ou un mood, si c’est faya, c’est que ça envoie. Le mot fait partie du vocabulaire hype de la street, porté par la musique, les réseaux et la culture afro-urbaine. Il exprime autant la chaleur réelle que la chaleur métaphorique : l’intensité, l’énergie.
Le son qu’il a sorti hier, c’est faya direct.
- ya r yar, y’a rien autre orthographe
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« Yar » (ou « ya r ») est une manière street de dire « regarde » ou « mate ça », souvent avant une scène drôle ou un moment choquant. Le mot crée une tension, attire l’attention comme un spotlight verbal. C’est un élément de style dans la tchatche urbaine, un moyen d’introduire une situation qui va surprendre. On l’entend fréquemment dans les vidéos de rue et les discussions animées.
Yar comment il a glissé, j’suis mort.
