Les définitions rajoutées par streetcreder

resoie, résoille autre orthographe

« Résoi » désigne une soirée posée entre potes, souvent improvisée, dans un appart ou au quartier. Le mot évoque une ambiance chill mais avec le potentiel de partir en freestyle selon les invités et le mood. Il s’est popularisé avec la culture jeune et les réseaux, où les gens documentent leurs petites soirées sans prétention. C’est l’équivalent urbain de la soirée tranquille entre proches.

Y’a résoi chez Sami ce soir, ramène à boire.

autre orthographe

« Darwa » c’est la catastrophe totale, la situation qui part en sucette, l’embrouille qui se multiplie. Le mot, entendu dans le rap et les quartiers, traduit un chaos souvent imprévu où plus rien n’a de sens. Il s’utilise aussi bien pour une scène ridiculement dramatique que pour un vrai problème à gérer. C’est un mot chargé d’intensité, parfait pour décrire la folie du quotidien urbain.

Depuis hier c’est darwa au taf, tout tombe en panne.

tkt, tqt, t'inquiète, tinkiete autre orthographe

« Tkt » est l’abréviation reine du langage SMS et réseaux. Dans la street, c’est un moyen rapide de rassurer, d’éteindre une embrouille ou de dire qu’on gère la situation. C’est un mot qui transporte une vibe de détente, un calme posé dans un environnement où tout peut aller vite. On l’utilise pour montrer qu’on n’est pas stressé ou pour transmettre une assurance tranquille.

Tkt mon ref, j’m’occupe de tout.

teh-hi autre orthographe

« Teh » sert à attirer l’attention ou exprimer un étonnement moqueur, comme un petit bruit de surprise utilisé dans les quartiers pour piquer quelqu’un. Le terme est souvent lâché avant une punchline ou une vanne, comme un signal sonore qui annonce qu’on va envoyer une pique. Dans la culture tchatche du bitume, « teh » est à moitié une interjection, à moitié un style d’attitude.

Teh ! Comment il s’est raté devant tout le monde.

tiss-m autre orthographe

« Tisem » signifie frère, pote très proche, allié de confiance. Le mot vient du verlan de « mec-ti » (petit mec) et s’est installé dans les zones urbaines comme une manière affective mais street d’interpeller quelqu’un de son cercle. Il implique une proximité réelle : on ne dit pas tisem à n’importe qui. Dans la musique, il est souvent utilisé comme marqueur d’un lien fraternel, d’une équipe soudée.

Viens par ici tisem, faut qu’j’te parle.

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