Le dictionnaire du langage de la Street

Si tu comprends dalle que à tout ce qui est compilé dans ce dictionnaire c'est que t'es encore loin d'avoir la street cred... Mais t'es al pour apprendre et contribuer alors lâche tes définitions !

Si t'es pas là pour avoir la street cred mais pour parler la langue de tes enfants, de ton mec, des rappeurs et des lascars, ce dictionnaire est aussi fait pour toi !

Le mot du jour

ftm, Ferme ton Q autre orthographe

Typiquement quand quelqu'un est sur discord, et veut exprimer une envie de faire de taire son collègue.
On peut aussi utiliser : "Mange ta mère sinon.."

Soutenue : "Pouvez-vous fermez votre mère ?".
Commune : "MoonBoy, ferme ta mère"

Les derniers mots ajoutés

autre orthographe

« Frais » décrit quelqu’un qui a de la prestance, du style, ou une attitude qui fait plaisir à voir. Dans la street, être frais c’est être propre sur soi, aligné, avec une vibe confiante. Le mot s’est renforcé dans le rap récent où il évite l’excès d’ego tout en valorisant un certain niveau esthétique. Il fonctionne aussi pour décrire une situation agréable, un endroit cool, un plan bien structuré.

T’es frais aujourd’hui, [c’est carré].

autre orthographe

« Bédot » désigne un joint, souvent roulé de manière artisanale et consommé dans les halls, parcs ou voitures. Le terme fait partie du lexique street depuis longtemps, mais il reste utilisé par la Gen Z dans un sens plus détendu, presque ritualisé. C’est une activité sociale, un moment de pause, un prétexte pour se regrouper. Dans le rap, il illustre les scènes de chill, de réflexion, de complicité entre amis.

On finit le bédot et on y va.

autre orthographe

« Éteint » signifie affaibli, sans énergie, sans inspiration. Dans la street, c’est souvent utilisé pour critiquer un rappeur qui a perdu son niveau, un ami trop discret, ou une soirée où la vibe ne monte pas. Le terme s’est popularisé avec la montée du jargon drill qui utilise l’opposition allumé/éteint pour désigner la présence ou l’absence d’intensité. C’est une manière simple mais très parlante d’évaluer un mood.

Depuis sa pause, il est un peu éteint dans ses sons.

nik omoc, nik ommok, nik omok, nikoumouc, nikoumouk, nicoumouk, Zema, Nikomok autre orthographe

« Zéma » signifie « mensonge » ou « mythe » dans certaines communautés et a été popularisé dans les parlers de banlieue. On l’utilise pour dire qu’une histoire est fausse ou exagérée, ou que quelqu’un enjolive beaucoup trop. Dans la street, zéma sert à percer les illusions, à rétablir les faits, à faire redescendre quelqu’un à la réalité. Son usage se mélange souvent à l’humour, avec une pointe de mépris.

Arrête de parler, c’est du zéma tout ce que tu dis.

autre orthographe

Dans la street, un « guetteur » est une personne chargée de surveiller l’arrivée de la police ou des inconnus lors d’activités sensibles. C’est un rôle emblématique des quartiers où certaines zones sont organisées en réseau. Le mot a été largement repris dans le rap comme symbole du fonctionnement structuré de la rue. Être guetteur, c’est être vigilant, rapide, discret, indispensable pour le groupe. Le terme traduit une réalité complexe souvent évoquée dans les textes.

Le guetteur a sifflé direct, tout le monde a bougé.

ops autre orthographe

« Opps » vient du slang US signifiant « ennemis » ou « rivaux », et s’est imposé dans la drill française. Dans la street, les opps sont les groupes adverses, les gens avec qui il existe de vraies tensions. Le mot structure toute une esthétique de confrontation dans les clips : cagoules, sombre ambiance, survêtements noirs. Les jeunes l’utilisent parfois juste pour parler d’un mec qu’ils n’aiment pas ou d’une bande concurrente.

Il traîne plus avec nous, maintenant il est avec les opps.

tessi autre orthographe

« Tess » désigne la cité, le quartier, l’environnement urbain dense où se mélangent galère, humour, solidarité et débrouille. Le mot vient de l’arabe « taṣṣ », signifiant quartier populaire. Dans le rap français, la tess est le décor principal : on y grandit, on y survit, on y apprend les codes sociaux, on y forge ses valeurs. C’est un terme identitaire puissant, souvent utilisé pour montrer l’authenticité d’un artiste et ses racines concrètes.

Il parle de la tess mais il y met jamais les pieds.

Poucave, poukie autre orthographe

Dans la street, « pookie » fait référence à une balance, quelqu’un qui donne des informations aux autorités ou à des personnes extérieures. Popularisé massivement par Aya Nakamura, le mot représente la trahison, la suspicion et la paranoïa de la rue. Son usage dépasse la simple dénonciation : c’est devenu une insulte moderne pour quelqu’un qui casse les codes du silence et met des gens en difficulté. Le mot reste un symbole fort de déloyauté.

Évite-le, j’crois c’est une pookie lui.

autre orthographe

Dans le parler street, « jaunisse » désigne la police ou une présence policière gênante. Le terme s’appuie sur l’image des gilets fluorescents portés par certains agents. Il véhicule une idée de vigilance et d’évitement : quand “la jaunisse rôde”, on se fait discret. Le mot est devenu commun dans les freestyles et les discussions de quartier, utilisé pour signaler qu’une zone est sous surveillance ou qu’une situation demande de rester en alerte.

Bouge pas trop, y’a la jaunisse qui tourne.

autre orthographe

« Se poser » veut dire s’arrêter quelque part pour passer un moment calme ou semi-calmé, souvent avec l’équipe. Dans la street, ça renvoie au fait de rester longtemps au même spot : hall, banc, parking, local, square. Le terme est devenu un symbole du quotidien urbain, associé à la discussion, aux vannes, à la musique sur téléphone, parfois à la fumette. Le rap met souvent en scène ces moments simples mais chargés d’ambiance.

On se pose au hall après, ramène les gars.

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