- péter le score autre orthographe
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Expression qui signifie dépasser largement les attentes, exploser les records, faire des chiffres impressionnants. Dans le rap, cela évoque les streams, les vues, les ventes, mais aussi une performance scénique ou un freestyle marquant. Dans la street, c’est un terme qui célèbre la réussite, le dépassement de soi et la victoire sur les obstacles. C’est une manière de montrer que le travail ou le talent porte enfin ses fruits.
Son single a pété le score en une nuit.
usage
- ça part en couille autre orthographe
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« Ça part en couille » indique que la situation dérape totalement, souvent à cause d’un mauvais choix ou d’une énergie trop forte. C’est une expression très ancrée dans la street, utilisée pour décrire les soirées qui dégénèrent, les embrouilles qui éclatent ou les plans qui s’effondrent. Dans le rap, elle illustre la précarité de l’équilibre, où tout peut basculer rapidement. C’est un repère dans la narration du chaos quotidien.
On était calmés au début, puis tout est parti en couille.
- se taper une barre autre orthographe
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Expression signifiant rire fort, exploser de rire, souvent dans un contexte de vannes entre potes. Dans les quartiers, l’humour est omniprésent, et se taper une barre est presque un rituel social. Le mot est très utilisé dans le rap et les contenus jeunes pour décrire un moment d’euphorie partagée. Il est lié à un style de communication spontané, où l’ambiance peut passer du sérieux au fou rire en une seconde.
On s’est tapé une barre en entendant sa vanne.
- c’est carré autre orthographe
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Expression qui signifie que tout est OK, validé, propre et bien organisé. Dans la street, “c’est carré” est la formule ultime pour dire qu’on peut avancer sans souci. Elle renvoie à l’idée de sérieux et de fiabilité, ce qui est essentiel dans un environnement où la parole et les engagements comptent beaucoup. Le rap l’utilise comme ponctuation positive, souvent pour sceller un accord.
On fait comme ça, c’est carré.
- full black autre orthographe
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« Full black » décrit un style vestimentaire entièrement noir, très répandu dans les scènes trap et drill. C’est une signature visuelle associée à la discrétion, au mystère et parfois à l’intimidation. Dans les quartiers, ce look est pratique et esthétique : sobre, passe-partout, efficace. Le rap FR l’a popularisé comme code vestimentaire du terrain, souvent associé aux cagoules et survêtements techniques.
Ils arrivent full black, le clip est froid.
- poto sûr autre orthographe
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« Poto sûr » désigne l’ami fiable, celui en qui on peut réellement avoir confiance. Dans la street, la loyauté est un pilier, et ce terme marque un lien solide, éprouvé par des situations difficiles. Le poto sûr, c’est celui qui couvre, qui soutient, qui ne parle pas trop, qui reste présent même dans les moments sombres. Dans le rap, il symbolise l’importance de l’équipe et de l’ancienneté des relations.
Ça fait dix ans, c’est mon poto sûr, il m’a jamais trahi.
- ça gicle autre orthographe
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Dans la street, « ça gicle » signifie que la situation explose ou dérape soudainement, souvent sous tension. Cela peut désigner un conflit, une embrouille ou un échange musclé qui part sans prévenir. Dans le rap, l’expression évoque aussi l’impact d’une punchline ou d’un couplet particulièrement violent. C’est un terme dramatique qui joue sur l’intensité et l’imprévu, typique du langage des quartiers où tout peut monter très vite.
Bouge pas trop, ça peut gicler d’un moment à l’autre.
- frais autre orthographe
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« Frais » décrit quelqu’un qui a de la prestance, du style, ou une attitude qui fait plaisir à voir. Dans la street, être frais c’est être propre sur soi, aligné, avec une vibe confiante. Le mot s’est renforcé dans le rap récent où il évite l’excès d’ego tout en valorisant un certain niveau esthétique. Il fonctionne aussi pour décrire une situation agréable, un endroit cool, un plan bien structuré.
T’es frais aujourd’hui, c’est carré.
- éteint autre orthographe
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« Éteint » signifie affaibli, sans énergie, sans inspiration. Dans la street, c’est souvent utilisé pour critiquer un rappeur qui a perdu son niveau, un ami trop discret, ou une soirée où la vibe ne monte pas. Le terme s’est popularisé avec la montée du jargon drill qui utilise l’opposition allumé/éteint pour désigner la présence ou l’absence d’intensité. C’est une manière simple mais très parlante d’évaluer un mood.
Depuis sa pause, il est un peu éteint dans ses sons.
- opps ops autre orthographe
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« Opps » vient du slang US signifiant « ennemis » ou « rivaux », et s’est imposé dans la drill française. Dans la street, les opps sont les groupes adverses, les gens avec qui il existe de vraies tensions. Le mot structure toute une esthétique de confrontation dans les clips : cagoules, sombre ambiance, survêtements noirs. Les jeunes l’utilisent parfois juste pour parler d’un mec qu’ils n’aiment pas ou d’une bande concurrente.
Il traîne plus avec nous, maintenant il est avec les opps.
