usage

resoie, résoille autre orthographe

« Résoi » désigne une soirée posée entre potes, souvent improvisée, dans un appart ou au quartier. Le mot évoque une ambiance chill mais avec le potentiel de partir en freestyle selon les invités et le mood. Il s’est popularisé avec la culture jeune et les réseaux, où les gens documentent leurs petites soirées sans prétention. C’est l’équivalent urbain de la soirée tranquille entre proches.

Y’a résoi chez Sami ce soir, ramène à boire.

tkt, tqt, t'inquiète, tinkiete autre orthographe

« Tkt » est l’abréviation reine du langage SMS et réseaux. Dans la street, c’est un moyen rapide de rassurer, d’éteindre une embrouille ou de dire qu’on gère la situation. C’est un mot qui transporte une vibe de détente, un calme posé dans un environnement où tout peut aller vite. On l’utilise pour montrer qu’on n’est pas stressé ou pour transmettre une assurance tranquille.

Tkt mon ref, j’m’occupe de tout.

teh-hi autre orthographe

« Teh » sert à attirer l’attention ou exprimer un étonnement moqueur, comme un petit bruit de surprise utilisé dans les quartiers pour piquer quelqu’un. Le terme est souvent lâché avant une punchline ou une vanne, comme un signal sonore qui annonce qu’on va envoyer une pique. Dans la culture tchatche du bitume, « teh » est à moitié une interjection, à moitié un style d’attitude.

Teh ! Comment il s’est raté devant tout le monde.

hop-hop-hop autre orthographe

Expression utilisée pour freiner quelqu’un, le calmer ou mettre un stop net. Dans la street, c’est une manière théâtrale et dynamique de reprendre le contrôle d’une situation. L’expression est souvent utilisée avec humour, mais peut aussi servir à remettre un ami dans le bon sens quand il s’emporte ou s’égare. Sur les réseaux sociaux, elle a été reprise comme gimmick dans des vidéos où on coupe court à une action trop déplacée.

Hop hop hop, tu vas trop loin là, redescends.

autre orthographe

« Méga » est un boosteur d’intensité utilisé par les jeunes pour appuyer une émotion, une envie ou un jugement. Même si le mot n’est pas nouveau, il a été réapproprié par la street et les réseaux pour donner un ton spontané, parfois comique, souvent énergique. C’est l’équivalent d’un superlatif instantané : méga drôle, méga chaud, méga relou. L’usage reconnecte avec l’exagération typique des discussions de groupe, où l’on amplifie tout pour mieux faire passer une vibe.

Je suis méga chaud pour jouer en tournoi ce week-end.

autre orthographe

Dans la street, une « pépite » c’est le truc trop chaud : une prod incroyable, un resto caché, une personne trop stylée ou un son rare. Le mot garde son sens de richesse, mais il est utilisé pour désigner tout ce qui sort du lot et mérite d’être partagé. Quand quelqu’un parle d’une pépite, c’est souvent pour recommander un contenu ou un bon plan qui tape juste. C’est un mot rempli d’énergie positive, parfaitement intégré dans les discussions entre jeunes, surtout sur Insta et TikTok.

Ce freestyle c’est une vraie pépite, écoute-moi ça.

autre orthographe

Le « glow up » c’est la montée en gamme totale : nouveau style, confiance retrouvée, mental plus solide, bref une transformation qui se voit et qui s’assume. Le terme vient d’Internet mais est devenu un véritable badge de victoire dans la street. Il symbolise le moment où tu te reprends en main, où tu deviens la meilleure version de toi, souvent après avoir traversé une période compliquée. Sur TikTok comme dans la vraie vie, un glow up peut être esthétique mais aussi mental ou social.

Depuis l’été, elle a fait un glow up de fou, c’est plus la même.

autre orthographe

Un « red flag », c’est le signal que tu dois fuir : comportement toxique, attitude bizarre, mensonges répétés ou vibes cheloues dès les premiers instants. Venu des réseaux sociaux, le terme s’est imposé dans la street pour parler de relations foireuses ou d’embrouilles prévisibles. Nommer un red flag, c’est montrer que tu captes les signes avant que la situation parte en vrille. C’est un mot très utilisé par les jeunes pour décrypter les relations, souvent avec humour mais parfois très sérieusement.

Si ton gars répond jamais après 18h… red flag évident.

Quoicoubeh, quoicoubaka, QUOICOUBEH… autre orthographe

« Cringe », c’est quand un truc te met mal instantanément : une scène gênante, un comportement déplacé, une tentative de faire le malin qui tourne mal. Le mot vient du vocabulaire internet et s’est installé dans la culture jeune comme un réflexe émotionnel : tu regardes, t’as honte pour la personne et tu détournes les yeux. Dans la rue comme online, dire qu’un truc est cringe c’est le condamner direct : ça n’a pas de flow, pas d’allure, et ça tire l’ambiance vers le bas.

Wesh sa déclaration en plein McDo… j’ai jamais vu un truc aussi cringe.

flexer autre orthographe

« Flex » c’est l’art de montrer que t’es en place : sapes fraîches, matos dernier cri, réussite assumée ou lifestyle qui fait parler. Le mot vient du rap US mais s’est installé dans le rap FR et sur TikTok comme un code visuel du statut social. Dans la street, flex peut être positif — montrer que t’as taffé pour en arriver là — ou ironique, quand quelqu’un se la raconte trop. C’est un verbe qui dit autant le niveau que l’attitude, un langage du paraître et du charisme.

Il flex trop dans le hall avec ses nouvelles TN.