usage

autre orthographe

« Yombé » est un dérivé de « yomb » utilisé dans certains milieux urbains pour indiquer qu’un truc est encore plus puissant, encore plus stylé que le simple “yomb”. C’est un superlatif street qui met en avant l’intensité esthétique ou sonore d’un élément : musique, sapes, attitude. Le mot circule surtout dans les cercles influencés par le rap et la culture afro-urbaine, où l’hyperbole fait partie du style verbal.

Le clip est yombé, ils ont mis un budget de fou.

beau gosse autre orthographe

« BG » signifie littéralement « beau gosse », mais dans la street ça va au-delà du physique. Le terme désigne un mec stylé, confiant, bien sapé, avec une attitude qui impose le respect. C’est aussi une manière affectueuse de parler d’un ami en mode encouragement ou reconnaissance. Souvent utilisé sur les réseaux, en DM ou en commentaires, « bg » est devenu un raccourci pour valider une personne sans chichis.

Vas-y bg, t’es chaud, fonce.

TAGA, taga-taga autre orthographe

« Taga » est utilisé pour qualifier quelque chose de très rapide, très nerveux ou très intense. On l’entend dans la rue pour parler d’un move brusque, d’une embrouille qui éclate vite ou d’un comportement pété de vitesse. Le mot porte une énergie impulsive, un éclat soudain. Il évoque souvent les scènes freestyle où ça bouge dans tous les sens.

Le gars est parti en taga direct, j’ai rien compris.

nwarrrrrrrrr, nwarrrrrrrrr !, Nwaaaaaaar, NWWWWWWWWAR, noir autre orthographe

« Nwar » sert à dire qu’un truc est suspect, bizarre, pas net. Dans la street, c’est utilisé quand une situation manque de transparence ou quand quelqu’un agit de manière chelou. Le mot peut aussi vouloir dire « sombre » dans un mood plus psychologique. Il se glisse aussi bien dans les discussions sérieuses que dans l’humour noir partagé entre potes.

Toute cette histoire est nwar, j’préfère pas me mêler.

soce, soss, sauce autre orthographe

« Sauce » parle du style, du goût, du drip : c’est l’énergie qu’on dégage à travers sa tenue, son attitude ou sa manière de marcher. Dans la street, avoir la sauce c’est être dans le flow, avoir la signature qui rend unique. Le mot est lié à l’esthétique urbaine, à la mode, à la confiance. Certains disent même que la sauce, ça ne s’achète pas : ça se respire.

Elle a trop la sauce aujourd’hui, j'sais pas ce qu’il se passe.

d-z autre orthographe

« DZ » est un terme pour désigner quelqu’un d’origine algérienne (du code pays DZ). Dans la street, il est utilisé avec affection, fierté ou camaraderie, notamment dans les zones où la culture maghrébine est très présente. C’est autant un marqueur identitaire qu’un clin d'œil. Il sert aussi à parler de la diaspora, de la musique raï, des habitudes culturelles ou de la mentalité associée.

Lui c’est un vrai DZ, toujours carré.

fire autre orthographe

« Faya » (inspiré de « fire » en anglais) signifie que quelque chose est chaud, incroyable, puissant. Que ce soit une prod, une tenue, une soirée ou un mood, si c’est faya, c’est que ça envoie. Le mot fait partie du vocabulaire hype de la street, porté par la musique, les réseaux et la culture afro-urbaine. Il exprime autant la chaleur réelle que la chaleur métaphorique : l’intensité, l’énergie.

Le son qu’il a sorti hier, c’est faya direct.

yar autre orthographe

« Yar » (ou « ya r ») est une manière street de dire « regarde » ou « mate ça », souvent avant une scène drôle ou un moment choquant. Le mot crée une tension, attire l’attention comme un spotlight verbal. C’est un élément de style dans la tchatche urbaine, un moyen d’introduire une situation qui va surprendre. On l’entend fréquemment dans les vidéos de rue et les discussions animées.

Yar comment il a glissé, j’suis mort.

yonb, yomb, yom autre orthographe

« Yomb » c’est dire que quelque chose est lourd, impressionnant ou trop stylé. Le mot, utilisé dans certains quartiers et popularisé par le rap, donne une force directe à ce qu’on valide. C’est un équivalent street de « stylé de fou », mais plus brut, plus instinctif. Il met en avant le sentiment qu’un objet, une prod, une tenue ou une attitude a un vrai impact.

Ton nouveau manteau, il est yomb de ouf.

wala, woula, walha, whala, Ne croyez surtout pas cette définition, Wallah est un mot de la religion musulmane et non un mot que l’on doit prendre dans ce sens., Tamerlashiène, wlh autre orthographe

« Wallah » signifie « je jure » ou « par Dieu » et sert de scellé de vérité dans la street. Quand quelqu’un lâche un wallah, c’est qu’il met du poids dans sa parole, qu’il veut montrer qu’il n’est pas en train de mytho. L’expression, venue de l’arabe, est devenue un pilier du langage jeune, où elle fonctionne aussi comme un marqueur culturel et identitaire. Parfois utilisée en blague, elle reste puissante dans les moments sérieux.

Wallah c’est pas moi qui ai cassé la chaise.